Mot du directeur - septembre, 2020

Guy Rodgers à l’AGA 2020 d’ELAN
Photo par : Juan Velasquez

ELAN a tenu sa 16^e Assemblée générale annuelle le 24 août dernier. C’était notre première AGA en ligne et la première AGA qui n’était pas suivie d’un cinq à sept. Cette année, il faut faire les choses autrement. Je tiens à remercier les 90 personnes qui se sont jointes à nous via ZOOM, ainsi que le personnel et les chefs de projet d’ELAN qui ont fait des présentations intéressantes sur le travail qu’ils accomplissent. On peut voir tous les détails ici dans la trousse d’information de l’AGA 2020 qui contient les rapports d’activité, les états financiers vérifiés, le budget et les notes biographiques des membres de notre équipe. C’est avec tristesse nous avons dit au revoir à cinq membres du conseil : Karen Cho, Louise Campbell, Purna Bhattacharya, Lori Schubert et Keith Henderson.

Les membres d’ELAN ont élu onze membres au conseil d’administration, pour des mandats de deux ans. Les quatre nouveaux venus au conseil sont Brian D’Oliviera (musique), Emmanuel Hessler (cinéma et vidéo), Elise Moser (représentante de la Quebec Writer’s Federation) et Anna Scollan (représentante du secteur corporatif). Les membres qui reviennent cette année au conseil d’administration sont Li Li (présidente / théâtre), Kakim Goh, (vice-présidente / arts visuels), Angie Cheng (trésorière / danse), Patrick Lloyd Brennan (représentant de la Quebec Drama Federation), Isak Goldschneider (musique), Anna Levanthal (représentante de l’Association des éditeurs de langue anglaise du Québec) et Roger Sinha (danse). Ils se joignent aux six membres élus en 2019 : Paul Bracegirdle (littérature et édition), Blair Mackay (organismes diffuseurs), Tim Piper (régions), Deirdre Potash (régions), Victoria Sanchez (cinéma et vidéo) et Quinten Sheriff (arts visuel).

Comme la plupart d’entre vous le savent, ce fut ma dernière AGA à titre de directeur exécutif d’ELAN. Je suis fier du conseil d’administration dynamique et diversifié d’ELAN ainsi que de notre dévoué personnel, et j’ai hâte de travailler avec eux pour assurer la transition et la relève qui s’effectueront au cours des prochains mois.

Guy Rodgers

Directeur exécutif

Reconnaissance des terres

ELAN est un organisme de langue officielle en situation minoritaire dans un pays qui ne reconnaît que deux langues officielles, soit le français et l’anglais. Nos bureaux se trouvent à Tiohtiá: ke, ancien nom de Montréal en kanien’kehá: ka, langue des Mohawks, et la ville était également connue sous le nom de Mooniyang, nom anishinabe que lui avaient donné les Algonquins. Bien que nous soyons basés dans cette ville, nous avons également réalisé des projets dans plusieurs régions du Québec.

Le kanien’kéha et l’anishinabe ne sont que deux des nombreuses langues autochtones liées à notre province, où l’anglais et le français sont des langues coloniales. La province que nous connaissons sous le nom de Québec est née d’une fusion des territoires traditionnels des nations innue et inuite, des nations algonquiennes et des nations mohawks de la Confédération Haudenosaunee. L’atikamekw, le cri, l’inuktitut et l’innu-aimun font également partie des nombreuses langues autochtones autrefois parlées de manière majoritaire au Québec, et cela bien avant l’arrivée du français et de l’anglais.

Nous aimerions souligner l’important travail accompli par les Premières Nations pour faire revivre les langues traditionnelles liées à ces territoires et pour défendre le statut officiel des langues autochtones au Canada.