le mot du directeur – fevrier 2020
Photo par Nasuna Stuart-Ulin.
Nous sommes heureux d’annoncer que Sufia Duez, coordonnatrice aux communications d’ELAN, nous revient après huit mois de congé de maternité. ELAN est à une étape importante de son parcours. Comme bien des organismes artistiques débutants, nous avons connu un roulement de personnel inquiétant au cours des premières années, en raison du court terme des subventions accordées pour l’embauche d’étudiants et de stagiaires, et aussi des salaires peu élevés que nous pouvions offrir. Il n’était donc pas difficile de trouver ailleurs des offres plus intéressantes, ce qui explique que plusieurs employés nous ont quittés au moment où ils avaient acquis suffisamment d’expérience pour pouvoir obtenir des postes mieux rémunérés. Grâce aux subventions de fonctionnement récemment obtenues auprès du Conseil des arts du Canada, du CALQ et du Conseil des arts de Montréal (en plus du ministère du Patrimoine canadien), ELAN peut enfin offrir des salaires et des conditions de travail susceptibles d’engendrer une plus grande stabilité au sein de l’équipe. C’est donc une très bonne chose pour ELAN, ainsi que pour nos membres et notre personnel.
Je peux comprendre qu’il ne soit pas évident pour Sufia de retourner au travail. Mon fils et sa femme ont eu un bébé en même temps qu’elle, au printemps dernier, et j’ai pu constater à quel point il est difficile pour un nouveau parent d’être séparé de son bébé qui, chaque jour, devient plus alerte, actif et intéressant. Heureusement, nous bénéficions au Canada d’un soutien parental plus généreux que dans bien d’autres pays, et la communauté artistique s’efforce d’être progressiste en offrant les meilleures conditions de travail possibles. ELAN ne pourra jamais offrir des salaires rivalisant avec ceux du monde des entreprises, mais nous pouvons nous montrer généreux en faisant preuve de flexibilité et de sensibilité face aux besoins des familles.
Guy Rodgers
Directeur exécutif